Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

De Vous À Moi...

  • : Mélimélo des sens ou le plaisir des mots
  • : Ce blog né sans but précis, si ce n'est le plaisir de m'ouvrir à vous, ami lecteur. De l'envie de partager tout le fourbi qui gravite dans ma tête, de l'oppression de certains actes choquants ou bouleversants, de ma nécessité de donner, mais aussi de cette capacité à formuler mes abnégations et mes interactions sociales ou mentales, je vais me livrer à vous. Je vous offre mes écrits, mon coeur et mes mots. N'hésitez pas à me laisser vos impressions ou juste un bonjour en passant... Amitié Laure.
  • Contact

Infos Auteure :

Dédicaces 2013 : Planing construction A paraitre 2013 : Premier livre jeunesse « Matin Chagrin » Deuxième roman « Plus ne m’est rien sans toi »

Mon premier roman

PAR'ANGE 

 

par'ange

Ma première nouvelle publiée

"Un instant pour disparaitre"

dans le recueil de textes

"Pourtant elle tourne!"

paru aux éditions du Roure

 

pourtant%20elle%20tourne

6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 06:50

Voici le nouvel appel à textes lancé par les éditions du Petit Caveau !
Deadline :
15 octobre 2011, minuit.


Appel à textes « Vampire malgré lui »


Il est grand et fort, musclé à souhait. Sa beauté fait rêver, son regard ténébreux envoûte chaque femme qui le croise. Il les tombe toutes (et tous, parfois), dicte ses propres lois, règne dans l'ombre sur le monde. On le craint et le respecte, il fascine autant qu'il effraie ; on redoute de croiser sa route par une nuit sans lune, et pourtant, on n'aspire qu'à lui offrir la nuque pour le rejoindre dans l'immortalité.
Elle est belle, mystérieuse, aguicheuse ; elle attire les mâles dans ses filets pour mieux les dévorer. Comtesse des ténèbres, princesse de la nuit, on ne cherche qu'à la séduire alors qu'on en a une peur effroyable. Adulée, elle n'a qu'à choisir quel humain partagera son lit parmi la multitude tapie à ses pieds – lequel (ou laquelle) assouvira sa soif de sang dans une étreinte fatale. Ne pas se fier à sa beauté, sous laquelle le monstre sommeille...
Qui sont-ils ? Les vampires, bien sûr, qui veillent en secret sur le monde des mortels, séduisent les masses, tirent dans l'ombre les ficelles du pouvoir, infligent la terreur et... Stop.

On rembobine la bande et on recommence. Des vampires à cette image, c'est ennuyant, n'est-ce pas ? Ce sont des clichés maintes fois exploités : des vampires beaux, forts, sulfureux au teint blafard, sans aucune peur sauf celles de l'ail, du soleil et de l'eau bénite... Mais qu'en est-il des autres ?

Ils ne sont pas tous héros, des créatures dotées d'une puissance sans limite... Ils ont aussi des peurs, des tics, des phobies, des faiblesses, ou se comportent à l'opposé de ce que l'on pourrait attendre d'un vampire. Après tout, ils ont été humains, avant de renaître... Ces vampires malgré eux, antihéros, on les oublie bien trop souvent.

Alors aujourd'hui, nous les voulons sous les feux de la rampe ! Mettez en scène ces vampires dotés d'un caractère contre-nature, ceux qui auraient souhaité ne jamais avoir été ce qu'ils sont. Révélez-nous leurs ambitions, leurs aspirations, leurs vies, montrez-les au grand jour ! Prenez les clichés à contrepied et surprenez-nous !
Attention, le « handicap », la particularité hors du commun, le malaise quel qu'il soit, tout autre état d'âme ou « problème » du vampire ne doit pas faire figure d'arrière-fond, mais être au centre de l'histoire, jouer un rôle et influencer la personnalité, les actes ou la destinée du vampire.

Trois mots d'ordre : vampire, originalité et surprises (en d'autres termes, infligez-nous des claques par des rebondissements, comportements et retournements de situation complètement inattendus).


Les nouvelles pourront relever de tous les genres et époques, et devront compter 60.000 sec au maximum (nous ne refuseront pas les textes plus longs mais nous serons d'autant plus exigeants)

Envoyez vos textes à l'adresse email suivante : anthologie_vampires[@]yahoo.fr (sans les crochets) avant le 15 octobre 2011, minuit, pour une publication courant 2012, en précisant dans l'objet du mail "Titre de la nouvelle - Nom d'auteur".

Que l'inspiration vous guide !

Partager cet article
Repost0
3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 13:54

Bonjour à tous,

 

c’est avec enthousiasme que je vous propose le défi de la communauté l’érotisme en mots pour la semaine du 3 Août 2011.
Sur un ton zen et endiablé, je suis toute guillerette de cette chaleur que nous avons tant manqué depuis les semaines passées. Je vous souhaite à tous de bien en profiter. Bisous. Laure.

Le thème est : SOLEIL

 

Lire la prose de Claire : http://claire-de-la-chatlys.over-blog.com/article-texte-erotique-soleil-80768291.html

Partager cet article
Repost0
2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 06:46

Revisitant sa vie, elle se lasse. D’échec. De moins plutôt que de plus, sa vie n’a pas été sympa mais c’est la sienne alors elle se console en se disant qu’elle va faire mieux puisqu’elle n’a plus à subir. Ses choix son simples comme une liste de bonnes résolutions au nouvel an. Difficile à tenir à cause du dicton ‘Trop bon, trop con’. Difficile à garder aussi. Et puis il y a les petits plus. Des extras qui arrivent d’on ne sait où. Des petits mots à la volée et d’autres qui prennent forme. L’obligeant à s’ouvrir. À se découvrir. C’est comme ça qu’est né son autre. Elle sans être tout à fait elle.

Bah quoi ? Ça ne fait pas de mal. C’est juste bizarre au début. Comme se créer un autre-soit mais uniquement pour un but précis. Un reflet d’elle même dans une seule dimension. Qui ne vient que pour un seul but. Qui ne répond que quand c’est à elle de répondre. La situation est difficile à mettre en place tout comme le raisonnement qui va avec mais le choix du pseudo s’avère assez plaisant. Fripon même…

Ne se rappelant plus quand elle est apparue, elle cherche. Sur son blog à elle. Puis sur le sien. Une DATE qui deviendrait son anniversaire. Histoire de peaufiner les détails. Mais la date ne lui convient pas finalement, elle rappelle trop d’autres choses alors elle va rester sur la sienne. Continuer à se calquer sur elle-même…

Bientôt il lui faudra choisir un autre pseudo. Pour une écriture plus glauque. Noire. A la destination finale presque. Mais ça va aller. Elle a de l’expérience maintenant. Ça se fera tout seul…

Et puis c’est marrant finalement. Elle n’est pas psychologiquement défaillante. Non. Elle choisit de se créer d’autres identités. Un détournement de ce qui s’appellerait normalement un dédoublement de la personnalité hi hi hi

Partager cet article
Repost0
28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 21:05

Et de mes 2630 premiers kilomètres ;-)))

 

Bein… ça va hi hi hi. Franchement ça va même vachement bien lol.

Je m’habitue à ma Gézabelle (Honda 1000 VTR pour ceux qui ne sont pas intimes avec nous) et elle s’habitue à moi. On a eu plusieurs frayeurs. Dues essentiellement à des automobilistes très voire même méga crétins pour ne pas dire abrutis. Genre, je suis comme chez moi quand j’entre sur un rond point et toi t’as qu’à dégager même si c’est toi qu’à la priorité. Ou, je te coince en queue de poisson avant un haricot et m’en fou s’il te reste juste le creux du trottoir pour rouler !. Genre j’t’avais pas vu ou j’en ai rien à faire de ta tronche. Moi je suis tout puissant avec ma carapace et pas toi. Grrr passons…

En clair, la moto, j’adore. La vitesse. Les balades. Et surtout le partage. J’ai trop bien aimé notre première concentration. Moins les salons moto. J’attends de voir les rendez-vous motards…

Le petit signe de la main gauche m’éclate. Les sourires admiratifs devant ma belle aussi…

J’ai hâte de découvrir le circuit. Et crains franchement de devenir accro !!!!

Bilan : Positif.

Je ne regrette pas le moins du monde le cout du permis, de ma moto, de l’assurance (aîe si ça un peu mdr), ni de l’équipement. Surtout que je viens de me prendre de superbes petites bottines méga trop belles !!!!!

A bientôt les z’amis. Bisous. Laure.

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 19:49

Bonsoir à tous,

 

Reprenant les travaux demain et ce plus intensivement vu le gros œuvre qui nous attend, je vous propose le défi de la semaine dès ce soir.

Je vous rappelle que vous pouvez choisir un texte, une poésie, un dessin, une photo ou même un montage de collages si ça vous inspire hi hi hi (et même combiner plusieurs choses ensemble si ça vous chante !)

Tout est accepté du moment que ça reste dans l’esprit de l’érotisme… c'est-à-dire le respect, la légèreté et la volupté du partage.

Le thème proposé est « En voiture »

J’espère qu’il vous satisfera. Je serais d’ailleurs contente de vous lire et d’échanger avec vous.
Je vous souhaite une belle soirée.
Bisous.
Laure.

 

Lire la prose de Claire : http://claire-de-la-chatlys.over-blog.com/article-texte-erotique-en-voiture-80263062.html

 

Lire la plume de Sirène : http://www.sirene.name/article-c-est-un-secret-80275927.html

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 18:29

Bonsoir les amis,

 

Réfléchissant avec mon estomac en interlocuteur privilégié avant celui de mes loulous quémandeurs de douceurs, me v’là partie dans une réflexion basique. Que faire à diner ce soir ? Une ‘tite crêpe partie ? Des gaufres améliorées ? Ou carrément (soyons fou) des beignets aux pommes maison ? (quoi qu’on peu les faire à la banane, à l’ananas, à l’abricot,… enfin avec tout !) olala je suis partie moi… c’est plus Laure qui cause là mais madame gourmande !!!!

Reprenons, pour mes petits plus de ce soir il me faut une base dont je délayerai plus ou moins pour arriver à mon résultat final !

 

Pour les crèpes :         

 

250 g de farine,

2 œufs,

Une pincée de sel,

Une cuillère à soupe d’huile et,

Un demi-litre de lait

 

Le tout à multiplier autant de fois qu’on veut !

 

Pour nous huit je multiplie la base par 3. Bah oui, faut bien que tout le monde en ait looooooooooool

 

Pour les gaufres, faut juste mettre moins de lait. Idem pour les beignets où on trempera les fruits avant de les immerger dans l’huile bouillante. Hummm c’est trop bon tout ça mais ça ne m’aide pas à choisir hi hi hi. Bonne fin de journée à tous. Bisous. Laure.

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 12:53

« Plus très présente sur mon blog comme sur la vague, mon temps est occupé par mes activités annexes. Les travaux. La recherche de boulot. Les plus à bâtir et nous. Nos vies mélangées et bien mouvementées.

Cependant, il m’arrive encore de divulguer quelques textes sur le net. Des écrits de mes balades. Des textes. Et des maux à moi…

Y’a quelques jours j’ai tapé le petit récit de notre expédition de trois jours à Toulouse. Ne m’étant pas relue, j’ai fait un petit détour sur mon blog hier. Et là j’ai pestée, râlée, ronchonnée !!!! Ralala le beug a été si fort que madame ralala a saisit le clavier. Modifié le texte et vaporisé notre chambre d’un flot de méchanceté à l’égard de l’hébergeur de blog perso qui se permet des libertés sans mon accord. Je m’explique…

Quand j’ai ouvert mon premier blog, j’ai pris connaissance de toutes les possibilités offertes à l’usager. À savoir l’utilisation d’applications publicitaires lui rapportant soit disant un revenu. Refusant par choix et par soucis d’esthétisme mais aussi par singularité personnelle d’une propriété virtuelle rien qu’à moi, j’ai continué dans cette optique à l’ouverture de mon second blog tout comme sur celui de Claire. En simplifié, je ne veux pas de publicité sur mes blogs. Aucune. D’aucune sorte à part celle que je choisis de faire ! Moi toute seule comme une grande !!!!!!

Quelle horreur m’a été donné hier de constater qu’une saloperie s’est infiltré dans un mot inoffensif. Déclenchant un pont entre mon blog et une publicité. CHAT. Un mot tout con et adorable s’est vu piqué d’une couleur verte et d’un double surlignage pour un renvoi expéditif sur un site publicitaire de rencontre. Et sans mon autorisation !!!!!

Le changement de mon texte a été radical mais pas mon humeur.

Quelle trahison !

Non mais, je ne me le permettrais pas moi alors qu’on respecte ce que je fais. Grrrrr !

Calmant mon esprit revêche, je me rassure en me promettant de redoubler d’attention et de me relire (lol). Car je préviens encore et encore pour ceux qui n’auraient pas compris. Aucune publicité ne sera tolérée ici à moins que je ne la choisisse. Non mais !!!

Sur ce, je vous souhaite une belle journée… et si quelqu’un chope mon ami soleil, dites lui s’il vous plait qu’il me manque terriblement. Bisous. Laure. »

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 20:17

 

Dans le genre faire un break travaux et vie, je n’ai pas trouvé mieux que l’option balade à moto très loin de la maison avec en option la visite d’amis agréables et le délire d’une virée avec mon chéri…

Mais entre la bonne fortune et les aléas de la météo, il me parait nécessaire de faire un petit topo aux amoureux de la moto qui me lisent… afin de partager notre aventure hi hi hi

 

Le voyage aller :

 

Quand on part avec le soleil et même si la direction est celle du sud en plein mois de juillet, il ne faut pas oublier que sur son chemin on peut tomber sur une averse. Bien sur si vous êtes comme moua, faudra pas du tout vous étonner non plus si vous vous retrouvez sous un orage voir pire le déluge !!!!

Là, deux solutions s’imposent : Les habits de pluie et la chance. N’ayant ni l’un l’autre, Mardi nous avons été rincés. Détrempés. Liquéfiés hi hi hi. Enfin, tout pire que tout, à tel point qu’on a fait une énorme flaque sur la moquette de l’hôtel et deux mares au restaurant looooooooool ;-)))

Mais dans tout ça le plus chiant n’a pas été la douche forcée mais le fait de tourner pendant une heure autour de l’hôtel sans le trouver car les indications du maitre des lieux étaient foireuses et qu’en prime vent + pluie ne facilitent pas du tout l’arrivée !!!! 

 

Le séjour : 

 

Balades = plaisir si on arrive à se reposer entrer deux promenades ! 

Prévoir : Pauses. Dodos. Bombe anti crevaison (dont heureusement on n’a pas eu besoin car on l’avait pas hi hi hi). Bombe de graisse chaine. Et surtout ne pas faire comme Laure : Oublier ses papiers à la maison !!!! lol 

Ne pas oublier : L’antivol. Mais le mieux aussi c’est de ne pas oublier de l’enlever pour démarrer mouah ah ah car sinon ça fait comme un méga frein à main et après le système se coince dans la roue arrière. (Astuce pour décoincer le U : Faire reculer la moto pendant que vos doigts agiles replacent l’antivol dans sa position initial. Puis l’ôter  J) 

 

Le retour : 

 

Bien que ce soit difficile de quitter ceux qui vous ont accueillis si gentiment, faut rentrer au bercail. Or plus on part tard dans la journée et plus on a de kilomètres retour, plus on arrivera dans la nuit ! Là plusieurs précautions s’imposent. Surtout la nuit, le dimanche et les jours fériés. 

 

Pour l’essence : Carte bleue. 

Pour les péages : Espèces ou  CB. Bien vérifier que le ticket porte la mention Catégorie 5, car sinon la facturation peut quadrupler !!! 

Pour la conduite de nuit : Prévoir veste, sous gants et sur pantalon. Car à 130 Km.h (hum ! mini J) les degrés chutent vertigineusement !!! 

Astuces de conduite : Pour les ‘plein-phare’ des crétins venant en face, je vous conseille une déviation de votre vision à 20° vers le centre de la route si vous êtes à gauche ou vers le bord de l’autoroute mais pas trop longtemps sinon la moto se dévie… 

Pour les appels d’airs, faut bien serrer les genoux et tenir les poignées fermement ce qui je l’avoue devient très difficile avec la fatigue accumulée ! 

Mais dans tous les cas, les pauses s’imposent. Avec en même temps un ravitaillement essence pour la belle mécanique que vous chevauchez. Car le truc chiant sur l’autoroute c’est que les stations essences ne sont pas rapprochées et des fois y’a carrément 120 km entre deux. (Pire sur les petites routes de campagnes où la recherche d’une station service est très très très laborieuse de nuit !!!!) En plus, si comme moi vous aimez la vitesse et que votre réservoir est limité, je vous conseille de vous méfier… ! 

 

Voili voilou. Je suis bien partante pour pousser un coup de gueule mais bon ce sera pour la prochaine fois car quand même, le bilan de notre séjour est plutôt méga positif lol 

Je vous souhaite une bonne route à tous. Soyez prudent. Le plus grand danger de la route vient des autres… mais aussi de soit. Ne l’oublions pas ! 

Bisous. Laure. 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 19:14

Bonjour à tous,

 

c'est avec un peu de retard que je viens vers vous, vous proposer le défi de la semaine. Prise par les vacances et les travaux, je me pose quelques minutes pour vous concocter un petit écrit coquin hi hi hi.

J'espère que le thème vous inspira hi hi hi.

Je vous propose : « à la campagne… »

Je vous souhaite à tous de belles vacances d’été.
Bisous.

Laure.

 

 

Lire la prose de Claire : http://claire-de-la-chatlys.over-blog.com/article-texte-erotique-seule-a-la-maison-79516363.html

 

Lire la prose de Philozen : http://philozen.over-blog.com/article-communaute-l-erotisme-en-mots-defi-de-la-semaine-theme-campagne-79554507.html

 

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 15:18
Ma participation : Une nouvelle sur le feu...

Titre : Quelle est cette cruelle nervosité qui parcours nos corps brulants?

 

- Cinq… Quatre… Trois… Deux… Un… Bonne année !!!

 

Tout autour d’eux, soit assis autour des tables avoisinantes soit debout sur la piste de danse, les cotillons volaient dans tous les sens, les joues se collaient et se décollaient en un rythme de bonheur frénétique, et les lèvres des couples se serraient langoureusement. Absorbée par cette joie communicative, Stéphanie empoigna son petit frère dans ses bras avec ferveur et tendresse, elle était si contente de passer ce nouvel an avec lui, que rien ne lui sembla plus important à ce moment qu’eux deux. Elle oublia les mois de galère, le décès de leurs parents dans cet horrible accident de voiture en février, et leur isolement. Loin de leurs responsabilités et noyés dans cette allégresse de la saint sylvestre 2009, ils acceptèrent tous les deux d’oublier cette année si déprimante, et désastreuse, voulant absolument croire que 2010 serait mieux, beaucoup mieux ! Dans quinze jours, ils fêteraient leurs vingt ans et rien ne viendrait ternir leur résolution de toujours rester souder. Leurs conjoints respectifs attablés en face d’eux s’étreignaient eux aussi. Stéphanie était accompagnée de Marc, et Sam de Cécile, deux frangins ! Deux couples de jumeaux à la même table ! Maman en aurait rit si elle les avaient vus ensemble ! - N’y pense pas, se conjura Stéphanie tandis que les hôtesses les invitaient à rejoindre la piste pour assister au spectacle pyrotechnique.

 

Gotta get that… Gotta get that… Gotta get that…

- Alors tu m’embrasses? Lui lança Marc qui langoureusement la séparait de sa moitié de sang.

- Idiot ! Viens là !

Obligés de se crier dessus pour s’entendre, les deux couples remis dans le bon ordre rejoignaient la piste de dance, enlacés et heureux d’être ensemble, tous les quatre, ou, tous les deux par deux.

Gotta get that that that

Au rythme des Black Eyed Peas, les jeunes commençaient à se balancer dans tous les sens, le spectacle de lumière était autant endiablé que leurs corps qui battaient le rythme en cadence saccadé si fort que ni les fumigènes ni les odeurs mélangées de sueur et de parfum ne leur laissèrent le temps à chacun de faire redescendre la pression ni de comprendre.

Boom boom boom

- Stéphanie ? Tu m’accompagnes aux toilettes ?

- Ok !

D’un signe de tête la jeune fille indiqua la direction à prendre à son amie qui n’était jamais venue en ‘sardines’ auparavant. Après que sa main ait parcouru le bras de son cher et tendre, elle s’éloigna.

- On revient ! lancèrent-elles en cœur avant d’abandonner leurs moitiés qui se trémoussaient difficilement, tellement agglutinés au milieu de la piste.

 

Boom boom boom… Boom boom boom…

- Ouf ! J’en pouvais plus ! Alors tu t’amuses bien ? demanda Stéphanie à l’amie de son frère.

- Oui, c’est vraiment génial ici ! Je ne suis pas déçue de m’être laissée entrainer ! Comment tu connais cette boite ?

- J’ai été serveuse, ici, l’an passé… C’est un ami qui m’a donné des invits’… Je me suis dis que ça serait sympa !

 

Yo ! I got the hit that beat the block…You can get that bass overload…

De la partie réservée aux urinoirs au sous sol, la musique leur parvenait plus feutrée mais toujours aussi claire, les deux jeunes filles se permirent une pause avant de remonter au rez-de-chaussée affronter la fosse pour rejoindre leur z’amoureux juste devant l’estrade. Mais, leur conversation futile et éphémère ne l’aida pas, Stéphanie ne tenait pas en place. Elle trépignait. Pourquoi ?

 

I got the boom boom boom… How the beat bang… Boom boom boom

Remontant lentement les marches de l’escalier, Cécile juste derrière elle, Stéphanie ressentit ce malaise qui l’avait assailli dix mois plus tôt.

- Ça ne va pas, ça ne va pas ! Y’a un problème ! Sam ! Ne voulant pas céder à la panique qui lui piquetait les chevilles et remontait vers son cœur tandis que sa gorge et ses yeux commençaient à la faire souffrir, elle continua de s’avancer vers la fosse où l’impression de désastre s’amplifiait alors que tous autour d’elles s’amusaient.

Mais ça n’allait pas, les spots roulaient sous les lumières colorées, les lasers crépitaient, la musique tambourinait dans les caissons de basses, et la ventilation était devenue carrément inaudible face aux déchainements de plus de trois cent personnes heureuses de fêter ensemble la nouvelle année.

 

They try copy my swagger… Im on that next shit now… Im so 3008

- Calme-toi ! Ce n’est rien ! Tu fabules ! Arrête !

Attrapant la main de Cécile, Stéphanie accélérait le pas. Contournant la rambarde, elle s’obligea à ne pas la sauter, et perdit l’espoir de le rejoindre plus vite. Mais il fallait qu’elle reste calme, il fallait qu’elle le rejoigne. Ils devaient partir. Sam ! Incapable de le voir de la où elle était, elle continua à tirer sur le bras de son amie. Elles avançaient trop difficilement à travers les tablées.

- Sam ! Stéphanie se mordit les lèvres, il ne fallait pas qu’elle hurle, pas déjà, alors serrant plus fort la main de Cécile, elle la traina fermement dans le deuxième escalier, ignorant ses plaintes et ses questions. Elles descendaient aussi vite que leur permettaient soixante-quinze personnes entassées autour d’elles.

- Sam ! À deux pas devant elle, il lui souriait, Marc aussi. N’avait-il pas compris à son visage que cela n’allait pas ?

 

Your so 2000 and late… I got the boom boom boom… The future boom boom boom…

- Au feu ! Au feu ! Cria une voix sortie de l’estrade, lui arrachant son visage.

- Non ! Attends ! Sam !

Seule dans le mouvement de foule, Stéphanie s’empêcha de trébucher, s’agrippant à ses voisins, et marchant sur des corps écrasés. - Sam ! hurla-t-elle. Tout son être n’avait qu’une seule pensée. Sam ! Perdue entre les corps, suffocant par l’air calciné, et l’odeur de chair en train de bruler, ses yeux lui piquaient de plus en plus tandis qu’une main la tirait du haut de la balustrade.

- Stéphanie ! Thierry l’avait arraché à la foule, et la poussait vers la sortie de service. Mais incapable de le suivre, elle le gifla pour se dégager, furieuse, elle devait retrouver son frère.

- Non ! Je dois y retourner ! Sam est là !

 

Les flammes montaient, léchant l’étage supérieur, les corps gisaient, les vivants hurlaient, et l’effervescence de la cohue l’aspirait vers le sol. Stéphanie n’y voyait presque plus mais rien n’était plus important que lui. Comment aurait-elle pu vire si lui restait dans ce four ? La musique avait cessée laissant place aux cris, aux sirènes, et au crépitement des flammes qui avaient envahis toute la scène devant elle. Mais, rien ne la distrayait, elle continua à chercher parmi les fumées, dévisageant les personnes qui couraient dans tous les sens, prisonniers des sorties bouchées et des barreaux aux fenêtres du premier étage, tous, ignorant que l’entrée principale était leur salut. A bout de souffle et incapable de se résigner de l’abandonner, elle s’écroula parmi des inconnus qui avaient perdus leurs sourires, dans un seul murmure… Sam…

 

Dans tout le quartier, les sirènes raisonnaient, l’odeur s’amplifiait et les flemmes éclairaient les maisons alentours comme en plein jour. Des tas de personnes couraient dans les ruelles, des gendarmes s’agitaient et montaient des barrages, et ne s’arrêtant pas, des pompiers ramenaient des blessés et des plus malchanceux. Errant parmi eux, un jeune homme titubait, cherchant parmi les corps, triant parmi les tenues féminines noircies et écoutant les voix qui s’échappaient du bruit infernal du brasier.

- On en est à vingt deux morts pour l’instant, quel gâchis, commença le policier.

- Etait-elle parmi eux ? Non ! Non… Trébuchant parmi les victimes en vies, il dévisageait les visages, cherchait les ressemblances sous la crasse et la poussière, à l’affut de la moindre étincelle dans des yeux bleus semblables aux siens…

Incapable de retourner à l’intérieur à cause de la chaleur, du toit qui menaçait de s’écrouler et de cette peur qui l’obligeait à l’attendre, il tournait autour des barrières, tel un lion prisonnier de lui-même, retenu par son cœur meurtri, ses mains brulées et sa frayeur suffocante.

 

- Monsieur, venez, on va vous soigner…

- Avez-vous retrouvé ma sœur ?

- Je vais me renseigner mais la liste n’est pas établie…

- Non, non, elle n’est pas morte, ça ne se peut pas !

- Calmez-vous, s’il vous plait.

 

Pendant que les secouristes s’affairaient autour de lui, Sam ressentit les effets des calmants qui le firent vaciller vers un flou total.

- Stéphanie ?

- Je suis là… Sam… Je t’ai retrouvée… Ne t’inquiète pas…

- Stéphanie, j’ai eu peur, je croyais que tu étais…

- Chut… Calme-toi… Ça va aller… Laisse toi bercer… Oubli pas que je serais toujours près de toi…

 

Sam n’avait jamais rien pu lui refuser, petite elle avait toujours dirigé leur jeux, ado, elle avait toujours choisi leurs destinations, et adulte elle avait toujours su quoi faire. Il aurait été perdu sans elle, il le savait. Mais là, seul dans cette chambre d’hôpital, il ne savait plus qui de lui ou d’elle était mort ce soir. Il regardait le bilan définitif du JT de cette soirée meurtrière : cinquante-huit morts et deux-cent-quarante-trois blessés, et il pleurait, seul. Incapable de supporter les images des portables de ceux qui avaient pu s’en tirer indemne, il enfoui son visage dans ses mains pendant que des larmes inondaient ses jolies yeux à elle.

 

 

Partager cet article
Repost0