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De Vous À Moi...

  • : Mélimélo des sens ou le plaisir des mots
  • : Ce blog né sans but précis, si ce n'est le plaisir de m'ouvrir à vous, ami lecteur. De l'envie de partager tout le fourbi qui gravite dans ma tête, de l'oppression de certains actes choquants ou bouleversants, de ma nécessité de donner, mais aussi de cette capacité à formuler mes abnégations et mes interactions sociales ou mentales, je vais me livrer à vous. Je vous offre mes écrits, mon coeur et mes mots. N'hésitez pas à me laisser vos impressions ou juste un bonjour en passant... Amitié Laure.
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Infos Auteure :

Dédicaces 2013 : Planing construction A paraitre 2013 : Premier livre jeunesse « Matin Chagrin » Deuxième roman « Plus ne m’est rien sans toi »

Mon premier roman

PAR'ANGE 

 

par'ange

Ma première nouvelle publiée

"Un instant pour disparaitre"

dans le recueil de textes

"Pourtant elle tourne!"

paru aux éditions du Roure

 

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18-06-2010 : "Erotique"

 

« Ruisselante de sa douche, elle s’approche. Incapable de se sécher, elle le dévore des yeux. Son regard ne la lâche pas. Intense. Envieux. Il la désire et lui montre. Son corps l’appel. Elle s’approche. Prête à succomber. Lui interdisant de bouger, elle effleure son cou du bout de ses doigts. Approche ses lèvres de sa bouche. L’enivre de son odeur fruitée. L’embrasse avec sa langue. Laisse ses mains divaguer sur son torse. Prend possession de son ventre. Son visage accompagnant ses caresses. Elle descend. Il frémit. Elle sourit. Prête à lui faire du bien. Ses caresses se font sensuelles. Ses baisers langoureux. La dureté de son membre la réclame. Elle ne résistera pas. Si, quelques minutes, pour qu’il n’en puisse plus. Tournant inexorablement autour pour faire durer l’envie. Et, pour enfin lui offrir une douce délivrance buccale… »

 

Note : 11 lignes - 844 signes

 

"Rencontre"

 

« La pluie fine la transperce. Elle ne peu l’éviter. Elle se presse. Elle est en retard. Son esprit se rappelle l’objet de son empressement. Les contours de son visage. La douceur de sa peau. Son odeur. Sa vigueur... Elle va le retrouver. Elle a hâte de s’abandonner sous ses mains. Sous son habileté. Sous son amour. Sous sa tendresse… Ses talons claquent. Pourvu qu’il l’attende. Elle a peur. Peur de le perdre. Mais il est là. Souriant. Il l’a devancé. Il l’encercle de ses bras. Saisissant sa bouche. Serrant sa taille. Lui montrant qu’elle n’est qu’à lui. La rue leurs impose de se contenir. Mais elle ne peu pas. Elle voudrait tant. Tout. Maintenant. Tout de suite. Leur baiser se fait long. Langoureux. Passionné. Interminable. Il faut pourtant se lâcher. Et rejoindre un lieu plus conventionnel. Plus à l’abri des regards. Plus intime… Quelle cruelle agonie de devoir patienter encore un peu, et filer sur le trottoir main dans la main, comme des adolescents… »

 

Note : 12 lignes - 969 signes

 

07-06-2010 : "La recette était fatale"

 

« Une pincée de torpeur acidulée. Trois larmes de Grenouille. Un zest de citron dans un marre de café. Deux pincées d’andouille séchée. Une ritournelle en rimes farfelues. Un cœur de femme bafouée et une lame de griffe de loup. Tournez. Infusez. Macérez. Et le tour est joué. Bon ok, elle avait fait un peu trop bruler la mixture mais sa rancœur était telle qu’il n’y avait aucun doute que ça fonctionne ! En magnifique aguicheuse, elle était prête pour leur dernier acte. Le plus déchirant. Le plus émouvant. Le plus diabolique. Leurs adieux. Lingerie fine et bas, jupe et petit haut, talons de 8cm et cœur à dix mille, elle l’attendait. Impatiente. Angoissée. L’acte final de leur amour allait se jouer. Il était à elle. De ses mains caressant la mixture sur son torse, elle écouta leurs cœurs s’accélérer quand ils firent une dernière fois l’amour. Le produit entrait dans son corps. Bouchait leurs artères et les emportaient dans le trépas. Jamais plus ils ne seraient séparés… Quelle douce ironie de mourir d’amour dans les bras de celle qu’il avait prévu de demander en mariage… »

 

Note : 14 lignes - 1086 signes

 

 

31-05-2010 : "Perdue sans toi"

 

«  Le pas lent. La tête baissée pour les éviter. Le regard morne et suintant de mélancolie. La peau glacée par cette sensation humide et flasque qui la rebutait, elle avançait au hasard. Déambulant comme une âme en peine pour l’abattoir. Crachant ses poumons gorgés d’eau. Noyée par cette tristesse qui ne cessait de grandir. Ses pas. La pluie. Son abandon. Sa solitude. Leurs silences. Et cette stupide incompréhension de leurs non-dits. Rien ne lui avait été possible pour le retenir. Rien ne pouvait la retenir, elle, à présent. Du haut de la falaise, elle écoutait le chant des gouttes. Le remouds des vagues. La fougue de son amour perdu. - Cela n’aurait jamais du se passer ainsi, murmura-t-elle avant de sombrer… »

 

Note : 9 lignes - 721 signes

 

30-05-2010 : "Vapeur de désir"

 

« D’une caresse vide, il lui parcours la peau. Ruisselant sur son cou. Ses seins. Ses reins. Ses jambes. Il lui chauffe le corps. Frémir. S’enivrer. Se sentir si bien… D’un souffle rebelle ses cheveux se soulèvent. Le vent a décidé de réclamer sa part. Mais le soleil ne se laissera pas faire. Il sait qu’elle est à lui. Qu’elle n’est là que pour lui. Allongée sur un bain de soleil obsolète, elle frissonne. Sa nudité insolente l’appelle lui. Mais alors pourquoi ne lui sourit-elle pas ? Pourquoi lui tend telle les bras à cet ingrat qui s’approche ? Ne sait-il pas qu’elle lui appartient… - Ne sois pas fâché mon ami, lui murmure-t-elle, je ferais l’amour devant toi si cela me permet de te garder… »

 

Note : 9 lignes - 702 signes

 

19-05-2010 : "Vivre!" 

  

« Le cœur battant. Les pommettes rougies. Le souffle saccadé. Le corps en émoi, elle écoute le rythme de cette folle envie qui la consume. L’envie d’être aimée. L’envie de s’aimer. Se déchainer. S’extérioriser. S’enchainer à la vie. Tournoyant. Virevoltant. S’essoufflant. Elle rit. Elle sourit au monde. Elle sourit au plaisir d’être libre. Elle suit la musique. Le rythme. Les basses. Et cette infinie légèreté d’un désir inavoué. Mais, et si elle avait tord ? Si tout s’arrêtait ? Ne devrait-elle pas cesser tout de suite pour ne pas se perdre ? Quelle tyrannie d’être dans cette emprise. Dans cette douce euphorie. Dans cette infinie déraison de s’abandonner à son plaisir. - Vis ta vie ma belle, tu ne sais pas si demain tu le pourras encore, entendit-elle pour répondre à ses doutes… » 

  

Note : 10 lignes - 788 signes 

 

03-05-2010 :  "Douce harmonie"

  

 « Sous le clapotis des gouttes, elle s’avançait. Elle courait presque. Sa robe printanière noyée sous les flots des mots envolés. Son cœur bien à l’abri de l’ondée. Son sourire offert à l’espérance. Rien ne pourrait la freiner. L’amitié la submergeait en ras de marée de plénitude. Un océan d’encres indélébiles. Un arc en ciel de volupté et irrémédiablement une inondation d’émotions bénéfiques. Lily ne voulait rien perdre. Rien gâcher. Elle se devait de suivre cette voie. D’aimer son prochain et de recueillir les bienfaits de leurs retours. Mais qui oserait gâcher cette harmonie des sens ? La mort ? Le mépris ? Les moqueries de voir une écervelée s’enthousiasmer de banalités ? Par jalousie ou vil escroquerie peut-être… Ne t’inquiète pas ma belle, ils te soutiendront, lui murmurait le soleil qui ne la perdait pas des yeux tellement son âme était plus chaude que ses maigres rayons de Mai… »

 

Note : 11 lignes - 897 signes

 

02-05-2010 :  "Virtuelle"

  

«  Esseulée par son âme torturée. Courbaturée par son devoir oppressant. Triste de sa vie morne. Régina s’offrait à ses mots si apaisants. Qu’allait-elle faire maintenant que la glace était brisée ? Accepter de le rencontrer ? Accepter de flirter ? Accepter de le voir en vrai ? Ou s’enfuir pour ne pas détruire leurs routines ? Elle ne se laissa pas le temps de réfléchir quand glissant sous sa jupe un couteau denté, elle soupira. Un coup de folie n’est jamais pardonnable. Surtout s’il survient après une beuverie décadente. Un tout petit meurtre entre amis… ou amants, ça n’a rien de traumatisant ! »

 

Note : 8 lignes - 604 signes

 

20-04-2010 : "Reste!" 

  

«  Du haut de la fontaine, il regardait les passants. Il étudiait leurs expressions, leurs gestes, leurs regards. Il écoutait leurs maux et leur douleur. Tout près du ciel, il regardait son visage, et essayait d’entendre sa voix. Mais les raisonnements de la population l’empêchait d’arriver jusqu’à elle. Tout son amour l’appelait, mais il ne voulait pas qu’elle soit près de lui. Pas comme ça. Non, elle avait tant à vivre qu’il se décida à l’embrasser et lui demander de ne pas abandonner. Je t’aime, lui murmura t-il pendant qu’une larme coulait sur sa joue et qu’il s’évaporait dans les airs… »

 

Note : 7 lignes - 595 signes

 

18-04-2010 : " Je peux pas... t'oublier ! " 

  

« Etais ce le clapotis des gouttes sur la vitre qui la gênait ? Etais ce le souffle léger du vent battant le volet ? Ou bien la sensation de solitude qui resserrait ses larmes sur sa joue ? L’esprit lointain de Cléïa n’arrivait pas à revenir auprès de son bien aimé. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner son essence. Ne serais-ce qu’un instant. Elle aurait voulu lui crier son absence mais se résolu juste à lui sourire de sa douce mélancolie qu’il aurait tant voulu voir encore une fois sur son visage. O toi mon éternel amour, pourquoi m’a tu abandonnée ? Murmurait le jeune fiancé esseulé entre les bulles de sa coupe de champagne. Perdu dans ce petit geste d’amour d’un anniversaire en solitaire. Petites représailles cynique de la vie qui lui rappelait à date fatidique de la fin de leur histoire. Et le début de sa disparition tragique. » 

  

Note : 10 lignes – 845 signes 

  

16-04-2010 : " Voyeur ! "

 

« Perché sur une branche, Marc admirait les oiseaux de ses yeux doux. Le chant du rouge-gorge. La brise parfumée du mimosa. La houle du ciel et la caresse du soleil. Rien ne l’empêcherait d’être là. En cet instant. Magique. Ou étais-ce autre chose ? Non, qu’allez vous penser ! Du haut de ses seize ans, le cœur amoureux, les lèvres rosies par l’envie, Marc respirait par à-coups. Rien ne pourrait le faire partir de son perchoir de prédateur. Il était à l’affut de sa beauté. De sa voix. Et de ses caresses. La nature l’accueillait en son antre et il en était fou de joie. Fou de frissons. Fou de supplice. Fou de terreur. Quand dans sa chute, seules des feuilles lui rappelèrent que l’arbre n’était pas un nid d’amour pour l’homme. Tout comme le sourire d’une demoiselle à sa fenêtre qui enveloppait de son fou rire le belâtre malheureusement déchu de son trône ! »

 

Note : 11 lignes – 864 signes

 

Copyright :

Texte : Laure Verschuère.

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