Absence...
« Ô mon amour, combien de jours vas-tu tenir ?
Ô mon supplice, combien de mois vas-tu me retenir ?
Du fond de mon lit, je t’espère,
Du tréfonds de mon cœur, je te désespère,
Reviens-moi…
La douche m’apaise, enivrant mes sens,
La mousse me calme, adoucissant mon corps en effervescence,
Perdue dans mon âme, je continue à vivre entre espoir et tristesse,
Seule dans ce corps délaissé, je méprise le désespoir que tu attises sans cesse,
Aimes-moi…
Le chant des oiseaux au petit matin me réconforte dans ce manque indélébile,
La caresse du soleil en ce début d’après midi me rappelle tes mains si habiles,
Incapable de m’oublier, je ne fait que rêver,
Incapable de te détruire, je ne fait que m’enfoncer,
Pardonnes-moi...
De n’être qu’une femme,
De n’être que cette femme,
Et de ne pas vouloir être autre chose que ça… »
« J’entends ta voix raisonner dans ma tête,
Je sens ton odeur sur mes mains,
J’enrage du rythme effréné de mon cœur pour toi,
Tu n’es pas là.
Tu n’es plus là,
Tu m’as abandonné,
Délaissé, torturé, mutilé…
La lune m’ensorcèle,
Le lit froid me rejette,
Rien ne me retient,
Ni la vie. Ni le monde. Rien.
Rien n’a plus d’importance sans toi.
Je ne suis plus rien depuis que tu m’as obligé à la solitude…
Las de dépérir, le vide m’appelle.
M’attire, et me supplie d’en finir.
Dois-je l’écouter ?
Dois-je lui céder ?
Oui ? Non ? Peut-être ?
Qui osera m’aider ? Qui le peut ? Qui le veut ?
Y a-t-il quelqu’un pour moi sur cette terre ?
Gentil. Honnête. Tendre. Affectueux
Amoureux. Juste pour moi… »
« Ô mon amour,
A travers le temps, je t’espère,
A travers les heures, je me languis de toi,
A travers les minutes, je me consume de ton absence,
Que dire des secondes qui poignardent mon cœur quand tu m’oublis ?
Ô mon ami,
La vie était si simple quand je te retrouvais le soir
Mes nuits étaient si douces quand nous échangions de tout
Mes journées si calmes quand je ne pensais pas à toi…
Mais maintenant que tu es plus, comment annihiler ton pouvoir ?
Oui, j’ai succombée au pêché d’amour.
Oui, je t’aime.
Oui, je ne pense qu’à toi.
Oui, je veux être avec toi.
Mais seul toi a le pouvoir de décider…
Seul toi peux m’aimer…
Alors, réponds ! »
Copyright :
Texte
: Laure Verschuère.