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De Vous À Moi...

  • : Mélimélo des sens ou le plaisir des mots
  • : Ce blog né sans but précis, si ce n'est le plaisir de m'ouvrir à vous, ami lecteur. De l'envie de partager tout le fourbi qui gravite dans ma tête, de l'oppression de certains actes choquants ou bouleversants, de ma nécessité de donner, mais aussi de cette capacité à formuler mes abnégations et mes interactions sociales ou mentales, je vais me livrer à vous. Je vous offre mes écrits, mon coeur et mes mots. N'hésitez pas à me laisser vos impressions ou juste un bonjour en passant... Amitié Laure.
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Infos Auteure :

Dédicaces 2013 : Planing construction A paraitre 2013 : Premier livre jeunesse « Matin Chagrin » Deuxième roman « Plus ne m’est rien sans toi »

Mon premier roman

PAR'ANGE 

 

par'ange

Ma première nouvelle publiée

"Un instant pour disparaitre"

dans le recueil de textes

"Pourtant elle tourne!"

paru aux éditions du Roure

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 18:01

Il y a quelques temps, j’ai commencé une partie référencée sur mon blog par le mot métier ou comment la perception d’un métier agit sur soit et l’autre. Intrinsèquement, j’essaye par l’écriture et l’écoute de ces brides de vies qui croisent mon chemin de définir tel ou tel point fort mais aussi tel ou tel point faible du dit métier qui pourrait convenir à certains mais pas à d’autres.
Dans le métier d’assistante de vie, j’ai mis l’accent sur les risques de se perdre quand l’autre (l’employeur ou le dépendant) a un pouvoir de soumission sur l’employé. Force m’est de constater aujourd’hui que cet état de fait est encore pire avec une personne certes en situation de handicap mais aussi en complexe de supériorité qui se caractérise par une perversion directe et incessante de l’autre.

Du langage pour rabaisser et asservir. De l’écrit pour se plaindre de faits mensongers et fabulés. Mais aussi d’actes répréhensibles en un harcèlement digne de Molière si on y jette un regard plus lointain.

N’ayant pas la prétention de tout savoir, je tenais cependant à faire un rajout à ce texte suite aux agissements d’une personne malhonnête et délirante qui elle, dans son état de supériorité, a tout le savoir du monde.

Etat pathologique ? Souffrance névrotique ?

Je ne sais pas encore :) car je commence juste mes études de psychologie qui (si madame) peuvent se faire à distance ! C’est d’ailleurs pour ça que le SED existe et que les universités ont mis au point un système d’examens terminaux (résultante d’un travail universitaire à la convenance).

En espérant que mon babillage ne vous a pas énervé, je m’en retourne à mon TD sur le concept de la mythomanie dont cette personne ferait un très beau spécimen d’étude lol

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 19:34

« Vivant de mots et de chiffres. De responsabilité et de polyvalence. De relationnel et de savoir faire, la ou le secrétaire comptable est sérieux. Dynamique. Responsable. Joyeux ? Bah faut peut être pas pousser pour certains :)

Mais pourquoi choisir de rester cloitrer dans un bureau ? Pourquoi vivre de paperasserie ? De bilan. De tenue de compte. De planning. De comptes rendu. De téléphone et p’t être même bien de mailing ? Pour se sentir important ou juste pour le fait de travailler ?

Je ne sais pas pour les autres mais moi, perso, à chacun de mes emplois en secrétariat ou secrétariat comptable caractérisé surtout dans le publique ; ce que j’ai aimé c’est me sentir utile. Monter un dossier. Accueillir les gens. Renseigner. Dépatouiller les tracas d’un patron débordé. Sortir d’une mouise deux commerciaux. Expliquer. Prendre soin et équilibrer tout ça. Oui car en fait contrairement à ce que beaucoup de gens pensent du ou de la secrétaire. Anciennement relégué au rang de miss du balai pour certain, il ou elle est très important(e) dans une société. Elle est le lien entre tous. La chef des deniers perdus. Des notes de frais inacceptables. Des remises de formes. Tout quoi et perso j’adore :)

Bon ok, y’a aussi le coté sois sage. Mais bon ça n’empêche pas d’avoir une vie à coté super agréable que d’être une tronche comme disent certains lol »

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 18:55

« De la nécessité d’être pour l’autre une aide. L’extension de son bras malade. La prolongation de son corps abimé. La continuité de sa vie par son service. L’homme ou la femme qui se destine à ce métier de part son humilité et sa facilité à courber l’échine pour le bien être d’un ou d’une autre, accepte de n’être plus lui. Pendant quelques heures, pour n’être qu’un outil. Une servitude passagère pour accomplir des taches simples et varier. En un mot : « aider ».
Aider à la toilette. Aider au ménage. Aider aux repas. Aider à la vie tout simplement quand faire tomber une feuille de papier devient très compliqué voir impossible à gérer pour l’autre. Quand se coucher est insurmontable. Intolérable presque quand son propre cops lui fait défaut…

Dans son état d’ « humain » l’homme ou la femme aidant a un pouvoir mais aussi une fragilité en quoi il lui sera bon de faire attention. Mais pas seulement pour l’autre, pour lui aussi.

Il lui faudra se méfier de ne pas se perdre. De ne pas se diminuer. De ne pas considérablement se rabaisser dans une servitude trop lourde et néfaste…

Dans le respect de la tolérance et la valorisation de la vie. Dans le sens où chaque vie est importante. Il convient à travers ce métier de reconnaitre les qualités des aidants. Mais aussi de nos semblables qui ont eu moins de chance que soit dans l’accomplissement de leurs vies. En un sourire. Une parole réconfortante mais aussi en actes gratuits. Non paramétrables dans une notion de travail encore trop rigide de nos jours… »

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 22:39

 

« Accrochée à son histoire, elle remplit les pages. De signes. De lettres. D’émotion et de ferveur. Brandissant ses idées. Saisissant sa raison. Oubliant sa réalité. L’auteure se lâche. Ses personnages remplissent sa vie. Leurs aventures comblent ses inaptitudes. Des lacunes de grammaire. De conjugaison. Pire, de syntaxe. Sans compter les répétitions et toutes les entourloupes de sa chère langue française. Mais pour l’instant elle s’en fou. Ce qui compte c’est de partager. Ce qu’elle ressent. Ce qu’elle veut faire ressentir à l’autre celui qui acceptera de la lire…

Quand son manuscrit est achevé, elle le chouchoute. Le dorlote. L’imprime et le relit. Son premier jet a besoin d’un plus dont elle n’a pas la capacité de lui offrir. C’est une autre, en collaboration avec elle-même, qui va l’embellir. Le rendre tout beau pour qu’elle puisse le présenter à un éditeur. Gentil et attentionné out comme elles…

Cet autre, c’est sa correctrice. Devenue sa meilleure amie. Elle a le pouvoir de rendre son texte soyeux. Idyllique, presque. Massacrant les coquilles. Replaçant les auxiliaires qui s’accorde ou non comme il se doit. Chassant les phrases trop longues et ces énormités qui n’en sont pas pour elle.

Elle l’en remercie. Si fort qu’elle n’est même pas sure qu’elle le sache. Donner du temps à ces écrits. Les faire grandir. Respecter ces choix et son style. Elle en avait besoin et elle est très reconnaissante de ses efforts… »

 

Pour plus de précision sur ce métier passionnant et nécessaire à tout auteur : http://www.les-experts.com/article-273826-le-metier-de-correctrice.html

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 14:31

« Blanche comme la neige, son teint est d’albâtre. Une pure merveille de beauté. Une peau de bébé dans un corps de femme. Une protection infime qui lui empêche de prendre de l’âge. Les traits joliment dessinés en un sourire infini. Un apaisement total. Sans ride ni perversion. Un maquillage fin qui lui entoure les yeux. Des jolies paupières d’un bleu si profond que l’on croirait qu’il a toujours été fait pour elle. Présent en elle. La perfection se mélangeant à sa beauté naturelle, elle pose. Nue. Devant lui. L’homme des défunts. Le sage du pourquoi et du comment. La regardant avec sollicitude, il la caresse de sa patience. La choie de ses mains habiles. Respectueuses. Elle l’attend. En paix. Elle n’a plus peur. Elle est sauvée. Il peut commencer…
Fidèle à sa vocation, l’homme note les faits : Femme. 25 ans. 1m65. 63 Kg. Soignée. La liste ne peut être ni trop longue ni trop courte. Exhaustive elle se doit d’être simple et directe. Une information obligatoire pour un dossier judiciaire en devenir…

Même si ses yeux le trahissent, il continue. Touche son corps. Ouvre. Pèse. Pénètre et referme. Suture. Continu. Encore et encore jusqu’à la fin. En un craquement de crayon, une dernière fois, il martèle son bloc et pleure…

Patiente. Docile. Calme, elle le regarde. Elle voudrait sécher ses larmes. Lui dire que ça va. Qu’ils n’ont plus mal. Qu’il doit faire son travail et la laisser partir. Comme les autres. Toutes les autres…

Rageant de son impuissance, il soupire de tant gâchis et tire un trait sous ses conclusions :

-         Victime décédés des suites de coups répétés. Nuque brisée.

-         Fœtus de 22 semaines mort dans les dix minutes qui ont suivit celui de la victime. »

 

Petite dédicace très spéciale à un médecin légiste qui hante mes nuits ces derniers temps… Un travail nécessaire dont il faut avoir le courage de faire ! Bisous. Laure.

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