« 25 Juillet 2010. 2 ans de vide. 730 Jours de douleurs. Un nombre infini d’heures de manque démentielles. Il nous a laissé. Non. Il nous l’a pris. Il a crée cette plaie dans nos cœurs. Cette crevasse dans son corps. Cette torpeur dans nos esprits. Cette incompréhension qui nous emmène vers la haine. La vengeance. Le doute. Le rejet de la justice. Tout ce que nous humains, nous ne devrions pas. Comment lutter ? Comment accepter ? Comment vivre ? Il est une petite phrase qui dit que « quand un être vous manque, c’est tout l’univers qui est dépeuplé ». Mais quand est-il d’un acte de barbarie ? Quand est-il d’une terreur qui vous assassine le moral chaque minute ? Est-ce que ce sentiment de perte est le même ? Est-ce que l’on peu le quantifier ? Je ne pense pas. La souffrance a ses secrets. La peine a ses atouts. Et même si chacun réagit différemment devant la mort. Que celui qui peu sourire en pensant à notre ange, ose m’affronter. Je crois bien que la plus sage des âmes serait prête au pire devant un rire d’indifférence. Tout comme la mienne… »